Les images englouties, une fiction stationnaire
L’immeuble comme un aquarium est un voyage qui se pose sur le presque rien, je suis dans un voyage qui ne peut se poser, il s’épuise. Défaire et refaire, le matériau photographique ce fil singulier et charnel s’entrecroise. Dans l’affectivité recommencer, encore, recommencer autrement l’énonciation de la transition, du passage, dans le désir de toucher.

Submerged imagesa stationary fiction.
A building, like an aquarium, is a voyage that alights on almost nothing, I am in a voyage that cannot alight, that runs to exhaustion… Un-knit, and re-knit the photographic material, a singular carnal thread entwined with itself. In emotion start all over again, and again, not in the same way, enouncing the transition, the passage, driven by the desire to touch…

Aujourd’hui je peux expliquer en quelques mots l’histoire de ce travail photographique, il est le résultat d’un voyage immobile car il se déroule dans une salle d’attente. Chose nouvelle pour moi, c’était la première fois que j’attendais aussi longtemps. Deux points de vue se sont développés, celui de la cure et celui de l’image. Pendant ces minutes interminables, je devais trouver et donner du sens à ce temps d’attente. C’était tenter autre chose. De ces moments instables, de ce chemin inconnu, j’ai commencé à interroger ce que je voyais dans le cadre de la seule fenêtre. Je voulais en fixer l’exploration répétitive. Quelle serait l’image de ce point de vue, quel serait l’angle à définir pour en saisir le contenu. Quelle serait la forme d’une interrogation au long cours par la photographie. La portée analytique du cadre, et de l’image, son exploration devenait le moteur de ce protocole. Trace de ces questionnements sous forme d’expérimentation, contrepoint artistique à ces deux années, faire des liens c’est faire la mise en récit de ce qui est arrivé. Devenu une sorte de journal, cette série photographique tout en désignant le caractère immuable du bâti, montre la fragilité d’une appartenance à des cycles vivant différentes temporalités, dans cet entre-deux se développe une fiction stationnaire.

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