Temps et espaces, les ellipses d'une improvisation en diptyque.
Photographies Marie Combes & Patrick RenaudExposition-Rencontres
13 et 14 septembre 2025
11 et 12 octobre 2025
Collectif Atelier Images Périphériques

Marie Combes, 6 diptyques
série Esquisser une voie, Portraits d'itinérances
Formats 60 cm x 40 cm
série Esquisser une voie, Portraits d'itinérances
Formats 60 cm x 40 cm
info
×

Exposition-Rencontres
Marie Combes & Patrick Renaud"Temps et espaces, les ellipses d'une improvisation en diptyque."
info
×

Patrick Renaud, 6 diptyques
Formats 84 cm x 44 cm
info
×
Le diptyque en photographie est chose assez rare. La photographie s’est installée dans les codes picturaux d’une surface unique d’unité de lieu, de temps et d’action, et cela, quels que soient les formats de tirage. Le diptyque vient déplacer ces représentations, il les disperse, agit comme intercalaire dans la narration suggérée, dans «l’équivalent d’un dispositif d’énonciation» (H.Damish)
Ce qui reste de l’image.
Sur la pellicule, il y a la surface dédiée à l’image proprement dite, avec un intervalle entre deux prises de vues, espace d’absence temporelle qui pourrait indiquer le temps écoulé entre les prises de vues. Il y a aussi sur les côtés, la marque du film, sa sensibilité, une numérotation d’identification d’image et un numéro de série. C’est un cadre qui protège l’image des distractions du monde environnant, pour reprendre les termes de N. Penny. Le cadre n’est pas une image, il est une limite, une marge ou il n’y a rien à voir. L’image qui reste, va, ainsi, isolée et protégée, accueillir différentes interprétations à ses illusions de : fenêtre sur le monde, prélèvement du réel, mimèsis de la réalité… Ce cadre « juste technique » est traité comme un secret. Pas besoin de retouche, pas d’effacement juste un recadrage, discret, comme allant de soi. L’image repousse les bords. Le cadre est sans intérêt pour le sujet représenté. Alors on ne le voit plus. Il est invisible. Le désir d’illusion peut vivre en paix.
Je ne sais si les travaux présentés ici répondent à une question d’ailleurs non formulée, mais ont pour ambition plutôt de voir ce qui se passe, quel accueil pour une photographie qui en cherchant sa matière, révèle sa nudité.
PR. Aout 2025
Ce qui reste de l’image.
Sur la pellicule, il y a la surface dédiée à l’image proprement dite, avec un intervalle entre deux prises de vues, espace d’absence temporelle qui pourrait indiquer le temps écoulé entre les prises de vues. Il y a aussi sur les côtés, la marque du film, sa sensibilité, une numérotation d’identification d’image et un numéro de série. C’est un cadre qui protège l’image des distractions du monde environnant, pour reprendre les termes de N. Penny. Le cadre n’est pas une image, il est une limite, une marge ou il n’y a rien à voir. L’image qui reste, va, ainsi, isolée et protégée, accueillir différentes interprétations à ses illusions de : fenêtre sur le monde, prélèvement du réel, mimèsis de la réalité… Ce cadre « juste technique » est traité comme un secret. Pas besoin de retouche, pas d’effacement juste un recadrage, discret, comme allant de soi. L’image repousse les bords. Le cadre est sans intérêt pour le sujet représenté. Alors on ne le voit plus. Il est invisible. Le désir d’illusion peut vivre en paix.
Je ne sais si les travaux présentés ici répondent à une question d’ailleurs non formulée, mais ont pour ambition plutôt de voir ce qui se passe, quel accueil pour une photographie qui en cherchant sa matière, révèle sa nudité.
PR. Aout 2025